jeudi 1 décembre 2011

écrit en 2008; peu de choses à changer!

Au fil des rencontres, plusieurs d’entre vous m’ont demandé quelles étaient les raisons de mon engagement en politique en me disant souvent, je cite, « pourquoi vous embêter avec ça, vous avez un cabinet qui marche bien, une vie relationnelle active, alors pourquoi ? ».Il y a plusieurs raisons à cela. D’abord et surtout l’idée que chacun de nous doit d’une manière ou d’une autre être solidaire de tous. Avant d’avoir été élu et adjoint à Bagnols, j’avais derrière moi un très long passé associatif qui témoigne de mon action dans ce sens. On n’arrive pas tout d’un coup en politique comme cela, à moins de vouloir en faire son métier, ce que personnellement je ne souhaite pas.Je pense aussi que l’action politique (au sens ancien du terme) est une activité noble et honorable. Vous me répondrez que ceci implique de changer beaucoup de façon de faire actuelles ; je suis d’accord !
Bien sur, comme tout un chacun, je ne le fais que parce que j’y trouve des satisfactions ; ne soyons pas hypocrites. Pas des satisfactions financières, loin de là, mais le plaisir d’avoir pu développer mes idées, de pouvoir, j’espère, les mettre en pratique à nouveau.Le facteur déclenchant, a été essentiellement l’arrivée de Jean Marc Roubaud et de Nicolas Sarkozy. Le premier pas sa proximité, son écoute et son activité de terrain sans relâche, le second par son énergie et sa volonté farouche de faire bouger les choses.Depuis des années j’ai la conviction que nous allons droit au mur tant sont importantes en France la peur du changement et la résistance aux réformes et la crainte de perdre les « avantages acquis ». Depuis des années, nous vivons tous à crédit en créant de plus en plus vite une dette monstrueuse pour nos enfants.J’ai la conviction également que si dans l’histoire le socialisme a été une hypothèse pouvant être envisagée, à l’époque moderne, il n’a plus de sens tant dans les réformes qu’il a proposé (qui saura un jour vraiment combien nous ont couté les 35 heures), que dans ses thèses économique tellement dépassées et irréalistes, qu’enfin dans son comportement quotidien.Les réformes qui me paraissent obligatoires et nécessaires sont ébauchées et mises en route. Il reste un long chemin à faire et nous devons tous soutenir et encourager celles et ceux qui ont enfin osé se mettre à l’ouvrage en apportant chacun notre pierre à l’édifice. Mais aussi, et je vais conclure comme cela, en veillant à ce que dans le feu de l’action, personne ne soit laissé sur le bord du chemin ou écarté de la collectivité.
C’est cela que je veux être, un « participant » actif au changement, en même temps qu’un veilleur vigilant.
Jacques Pouradier Duteil.