dimanche 21 avril 2013

Transparence...

Le mot à la mode en ce moment, c'est transparence. Il me parait d'ailleurs très adapté à notre président; transparent il l'est, et à force de descendre dans les sondages, il va finir par devenir invisible sauf au premier ministre dans le même état.
Bie sur, tout vient de l' affaire Cahuzac. Je comprends mal l' étonnement général; après tout, Vidocq est bien devenu préfet de police. Alors pourquoi ne pas charger de la lutte contre la fraude fiscale quelqu'un qui en connait les ficelles?
Bien sur que je condamne, mais je crois que le vrai problème du pouvoir socialiste actuel n'est pas là. Il est surtout dans cette manie permanente qu'ils ont de prétendre faire la morale à tout le monde et à assurer laver plus blanc que blanc come disait Coluche ( qui se serait surement bien amusé s'il était encore parmi nous). Il y a des moutons noirs partout et même chez les socialistes: étonnant non! ( cette fois, c'est une formule du tout aussi regretté Pierre Desproges).
Un mot sur la déclaration des patrimoines, ou plutôt deux: démagogique et inutile. Allez, un troisième: ridicule. N'importe quel banquier peut vous expliquer les techniques parfaitement légales de démembrement temporaire qui peuvent rendre présentable et en dessous du seuil d' ISF le patrimoine d'un candidat!
Parlons aussi de cette interdiction faite à nos élus d' exercer certains métiers. Intéressant: vous êtes libéral et élu pour 5 à 6 ans, battu ensuite, vous avez perdu votre clientèle; vous êtes dans la fonction publique, battu, vous retrouvez votre poste sans problème.
On voudrait des assemblées de fonctionnaires qu'on ne s'y prendrait pas autrement. C'est surement plus docile vis à vis du pouvoir en place, mais il me semble qu'avoir pour nous représenter des entrepreneurs, des médecins, des agriculteurs, des ouvriers, brefs des gens partageant nos soucis quotidiens ne peut qu'être une bonne chose surement plus démocratique.
Une mesure me parait plus satisfaisante, du moins si elle est appliquée, c'est la fin de la distribution sans contrôle des sommes liées à l' écrêtement des indemnités d'élus. Il est normal que ce qui dépasse le plafond soit récupéré par la collectivité. Après tout, c'est nous qui payons, non ?
Parlons aussi d' économie. Très probablement nous allons entrer en récession avec tout ce que cela comporte comme difficultés en particulier pour les plus faibles de nos concitoyens. Plus que jamais il va falloir penser solidarité en essayant de ne pas tranformer notre pays et notre société en une jungle du chacun pour soi selon la loi du plus fort. Ce ne sont pas que des mots, cela implique un contrôle des aides attribuées, une diminution des dépenses publiques par une meilleure utilisation ds fonds disponibles( et je pense en particulier aux collectivités territoriales, à la sécurité sociale, et aux structures hospitalières) et une plus grande justice ( quid des différences public privé , quid des régimes spéciaux, quid de la sacro sainte loi des avantages acquis et maintenus même si leur cause initiale a disparu? ). Je n' ai pas l'impression qu' à quelque niveau que ce soit nous prenions ce chemin; il est tellement plus facile d'augmenter les impôts. A propos, vous le croyez vous le ministre des finances quand il nous répète sans arrêt qu'il n'y en aura pas d'augmentation; à trop répéter, cela en devient suspect; enfin moi je trouve.
Une dernière phrase pour partager l' émotion et le deuil des américains après l' attentat de Boston. Quand on a affaire à des fous meutriers de cette sorte, on ne peut que s'interroger sur leur humanité. Pour aussi me réjouir du retour de la famille enlevée à la frontière du Niger. On nous dit que la France n' a pas payé de rançon, c'est surement vrai; pour le Cameroun, je suis moins sur...
A bientôt.

lundi 1 avril 2013

Habemus Papam et autres réflexions.

La communauté catholique a un nouveau guide spirituel. J'entends dire, ici ou là, au nom de je ne sais quelle laïcité mal comprise que cette nouvelle est sans importance. Je ne crois pas; je pense que le choix d'un homme respecté par un cinquième de la population mondiale est quelque chose qui nous concerne tous, que nous soyons croyants ou non.
Laïcité mal comprise, je ne comprends pas, moi, la décision du conseil constitutionnel à propos du voile d'une employée de crèche. Voile autorisé sous prétexte qu'il ne s'agit pas d'une crèche publique mais privée, alors même que le règlement intérieur signé et accepté par la jeune femme précisait bien l'interdiction de signe religieux pendant les heures de travail. Il y a là, me semble t'il, une porte ouverte à tous les abus et une vraie négation de ce que je crois être une vrai laïcité. La religion ( ou son absence )  est et doit rester du domaine exclusivement privé.
J' ai écouté le discours de François Hollande; ou plutôt j'ai écouté le début du discours et zappé rapidement ensuite comme beaucoup de téléspectateurs. Je m'interroge, n'est-il pas conscient de la gravité de la crise ou a t'il peur de nous annoncer les mesures nécessaires. Et qui le conseille en communication? l'exemple de la boite à outils fait vraiment bricoleur, pas présidentiel! Et quid du premier ministre qui se laisse agresser verbalement par un ministre sans le renvoyer tout de suite à ses chères études?
Les retraites doivent encore être retardées, c'est inéluctable; mais je note qu'on ne parle toujours pas d'aligner le public sur le privé tant pour le mode de calcul que pour la durée de cotisation. Ou est la justice là dedans ? N'est-ce pas notre président qui avait dit qu'une réforme pour être acceptée doit donner un sentiment de justice?
Le pays s'enfonce dans la crise, baisse du pouvoir d' achat, nombre record de chomeurs, récession envisagée et on continue à nous ballader avec le mariage dit "pour tous" sans vouloir même écouter les milliers de citoyens chaque fois dans la rue.
Je regardais à la télé des manifestants du DAL ( droit au logement) à propos de l'autorisation d' expulsion. Je comprends l'impérieuse nécessité de pouvoir se loger avec sa famille et devine le traumatisme que peut être une expulsion arrivant malgré tout ce que notre société a mis en place en amont pour l'éviter. Mais laissez-moi vous raconter une histoire personnelle. Mes parents, petits retraités, avaient mis en location l' appartement où ils nous avaient logés étudiants. Il y a quelques années, loyers impayés malgré leurs rappels ( et c'était important pour eux comme complément de retraite) , saisie de la justice, huissier, etc etc et à leurs frais bien sur. Il a fallu 2 ans pour que la locataire indélicate parte, car elle est partie la veille de l'expulsion en emportant la moitié des meubles et en saccageant tout ce qu'elle pouvait. L'enquête a montré qu'elle avait déja fait cela dans une autre ville. Mes parents ont reloué depuis, avec beaucoup plus de précautions et d' exigences et seulement parce qu'ils en avaient besoin financièrement. Voyez-vous, tout celà, car ils ne sont pas les seuls je pense, le DAL ne l' a pas évoqué dans sa manifestation.
A bientôt.