lundi 25 août 2008

Mon engagement



Au fil des rencontres, plusieurs d’entre vous m’ont demandé quelles étaient les raisons de mon engagement en politique en me disant souvent, je cite, « pourquoi vous embêter avec ça, vous avez un cabinet qui marche bien, une vie relationnelle active, alors pourquoi ? ».Il y a plusieurs raisons à cela. D’abord et surtout l’idée que chacun de nous doit d’une manière ou d’une autre être solidaire de tous. Avant d’avoir été élu et adjoint à Bagnols, j’avais derrière moi un très long passé associatif qui témoigne de mon action dans ce sens. On n’arrive pas tout d’un coup en politique comme cela, à moins de vouloir en faire son métier, ce que personnellement je ne souhaite pas.Je pense aussi que l’action politique (au sens ancien du terme) est une activité noble et honorable. Vous me répondrez que ceci implique de changer beaucoup de façon de faire actuelles ; je suis d’accord !

Bien sur, comme tout un chacun, je ne le fais que parce que j’y trouve des satisfactions ; ne soyons pas hypocrites. Pas des satisfactions financières, loin de là, mais le plaisir d’avoir pu développer mes idées, de pouvoir, j’espère, les mettre en pratique à nouveau.Le facteur déclenchant, a été essentiellement l’arrivée de Jean Marc Roubaud et de Nicolas Sarkozy. Le premier pas sa proximité, son écoute et son activité de terrain sans relâche, le second par son énergie et sa volonté farouche de faire bouger les choses.Depuis des années j’ai la conviction que nous allons droit au mur tant sont importantes en France la peur du changement et la résistance aux réformes et la crainte de perdre les « avantages acquis ». Depuis des années, nous vivons tous à crédit en créant de plus en plus vite une dette monstrueuse pour nos enfants.J’ai la conviction également que si dans l’histoire le socialisme a été une hypothèse pouvant être envisagée, à l’époque moderne, il n’a plus de sens tant dans les réformes qu’il a proposé (qui saura un jour vraiment combien nous ont couté les 35 heures), que dans ses thèses économique tellement dépassées et irréalistes, qu’enfin dans son comportement quotidien.Les réformes qui me paraissent obligatoires et nécessaires sont ébauchées et mises en route. Il reste un long chemin à faire et nous devons tous soutenir et encourager celles et ceux qui ont enfin osé se mettre à l’ouvrage en apportant chacun notre pierre à l’édifice. Mais aussi, et je vais conclure comme cela, en veillant à ce que dans le feu de l’action, personne ne soit laissé sur le bord du chemin ou écarté de la collectivité.

C’est cela que je veux être, un « participant » actif au changement, en même temps qu’un veilleur vigilant.

Jacques Pouradier Duteil.

1ère lettre d'information de l'association " Agir pour le canton "



Madame, Monsieur, chers Amis,

Je souhaite que l'association " Agir pour le canton " soit un outil d’information et d’échanges. C’est vous dire si ces colonnes vous sont ouvertes.

Permettez-moi d’abord de remercier ceux d’entre vous qui étaient présents à notre première réunion publique ; avec bien sur une pensée particulière à tous ceux qui ont manifesté leur confiance en adhérant dès cette soirée.

De toute façon, cela n'est pas important. Pour moi, l'heure est maintenant au rassemblement.

Je me suis engagé en politique parce que je crois que toutes les réformes entreprises sont essentielles pour remettre notre pays sur les rails et lui éviter de continuer à s'enfoncer dans un retard déjà difficile à rattraper. Enfin nous avons un président et un gouvernement qui veulent aller au terme du changement.

Nous devons les soutenir les encourager et devenir le relais de ces réformes pour qu'elles puissent s'appliquer dans nos villes, nos villages, notre canton.

Allons nous continuer nos 35 heures, nos retraites anticipées, nos universités coupées du monde du travail, nos lourdeurs administratives, notre déficit public au delà de toute mesure...? N'est-il pas temps enfin d'inverser le courant sous peine d'aggraver le sort des plus fragiles et de laisser de bien grandes difficultés à nos enfants?

Nier l'évidence et la nécessité de toutes ces réformes n'est que démagogie facile

"Agir pour le canton" veut être l'élément rassembleur et le catalyseur de tout cela, ici et maintenant. J'appelle tous ceux qui partagent cette volonté et cette envie d'une grande bouffée d'air à nous rejoindre pour qu'ensemble nous nous mettions au travail.

Il n'est pas trop tôt; 6 ans c'est peut-être long, mais c'est aussi surement bien court tant il y a à faire.

"Agir pour le canton" veut être un moyen de réflexion et d'action pour entamer cette transformation; ensemble nous devons retrousser les manches pour que la victoire socialiste de 2008 reste ce qu'elle est en réalité, un simple accident de parcours porté par une illusion sans substrat réel.

Comme tous ceux qui ont déjà adhéré, rejoignez-moi pour ce nouveau combat porteur de promesses, d'avenir et de progrès pour notre Gard Rhodanien. Ensemble, et à cette condition, nous pouvons, nous devons, nous allons réussir.

Prochaine réunion à la rentrée ; nous pensons à un pique-nique sorti du sac. En Octobre, réunion à thème avec un intervenant spécialisé.

Bien cordialement.

Jacques Pouradier Duteil.

Agir pour le canton avec

Jacques Pouradier Duteil