dimanche 19 juillet 2009

Fin des vacances; conseil d' Etat

Voilà, fin des vacances; retour aux activités professionnelles et autres. Tout de suite, récupérer une lettre recommandée et le verdict tombe; le conseil d' Etat confirme la décision du TA: pas de remboursement des frais de campagne, inégibilité aux fonction de conseiller général pendant 1 an.
Plusieurs remarques;d' abord une grande interrogation sur le motif. Je cite "il ( moi en l'occurence) ne peut prétendre au bénéfice de l'article 118-3 du code électoral, dès lors qu'il aurait pu prendre les dispositions nécessaires pour désigner son mandataire plus précocément et ainsi ne pas prendre le risque de mettre en cause le déroulement régulier de sa campagne électorale". Phrase stupéfiante qui méconnait le fait que c'était ma première campagne, que j'ignorais tout des délais et que je n'ai jamais pensé prendre un risque quelconque. J'aime bien ce genre de phrase; elle me semble être très proche de " il vaut mieux être riche et en bonne santé que pauvre et malade". Dîtes, à votre avis, il faut beaucoup d'études pour être président de section ou maitre des requêtes au conseil d' Etat?
Visiblement la lettre de la loi a été appliquée; la lettre seulement!
Quoiqu'il en soit, je continue à n'avoir aucun problème de conscience, juste un profond sentiment d'injustice. L'inégibilité n'a pour moi aucune conséquence pratique quand on connait la date des prochaines cantonales, du moins s'il y en a encore. Je garde en travers de la gorge la perte de 8500 €; c'est une somme importante et il s'agissait en effet de mon argent personnel ( c'est aussi cela s'engager vraiment) . J'y vois là une sorte de frein pour des candidats qui comme moi sont volontaires et investis, mais dont la politique n'est pas le métier. C'est vrai, je ne connais pas par coeur le code électoral et toutes ses nuances et j'ai fait une erreur; mais devons nous abandonner tous les mandats, du moins locaux à ceux qui ont fait de la politique leur métier? Personnellement, je je le crois pas; je crois à la nécessité d'un ancrâge véritable dans ce que j'appelle souvent la vie réelle.
Cet arrêt m'a déçu, mais je vais continuer à me battre à la manière qui est la mienne, pour défendre les idées auxquelles je crois et les changements qui me paraissent indispensables à l'avenir de nos enfants et de notre pays.
Je sais pouvoir toujours compter sur votre soutien.
PS: Hier, c'était la 9ème journée du terroir à l'initiative de la compagnie de la côte du rhone gardoise; une réussite et quelle bonne idée l'omelette géante organisée par les commerçants!

Aucun commentaire: