samedi 11 octobre 2008

Actualité(s)

L'actualité principale, c'est bien sur la crise financière mondiale. Partout les bourses s'effondrent et le système vacille en menaçant de s'effondrer. Ce problème des bourses qui baissent et des banques qui entrent presque en faillite n'est pas, comme je l'ai entendu ici ou là, un problème qui ne concerne que les "nantis"; nous sommes tous concernés et nous allons tous en avoir des conséquences dns notre vie quotidienne. A l'heure où la vie est difficile pour beaucoup trop d'entre nous, à un moment ou le pouvoir d'achat de chacun diminue, toute difficulté d'emprunt, toute diminution des possibilités de remboursement, de logement, ne peut qu'aggraver la situation et conduire à la fois à une récession et à une aggravation du chomage. Les entreprises, source principale de la création de richesse, ont besoin de financements, de chantiers, de commande pour garder travail et emploi. Faut-il voir là les limites du libéralisme? peut-être; en tout cas il faut y voir les excès et les abus. Bien sur, il est scandaleux qu'un chef d'entreprise qui fait faillite puisse partir avec plusieurs millions d' euros, qu'un chef d'entreprise qui n'exerce cette fonction que quelque mois puisse faire la même chose montre à quel point nous en étions arrivés! De même il est scandaleux que, comme je viens de le voir faire, quelqu'un qui travaille depuis 17 ans dans la même entreprise puisse apprendre par téléphone qu'il va être licencié comme tous ses collègues 3 mois après. Mais le propre du libéralisme, n'est-il pas de corriger lui-même ses propres excès? Si bien sur; alors quel rôle pour l'Etat et le Politique? C'est je crois de mettre en place une régulation controlée et provisoire qui permette autant que faire se peut d' éviter que trop des citoyens restent sur le bas coté du chemin ou soient emportés par la tempête. Le marché est une grande machine aveugle qui s'auto régule toujours, mais sans souci des dégâts qu'elle provoque; c'est là le rôle du Politique, prévoir, anticiper et surtout guider le seïsme petit à petit vers sa solution jusqu'à ce qu'il s'essoufle et ne puisse plus faire de victimes. Ce n'est en tout cas pas de vouloir tout encadrer, tout réguler comme le voudraient socialistes, communistes ( s'il en reste)ou "nouveaux anti capitalistes" ( et à propos de ce nouveau parti politique, je ne préfère pas écrire ce que je pense du soutien à un assassin qui explique en plus ne pas regretter son geste!). Nous savons bien dans la région qu'à trop vouloir enfermer un cours d'eau dans un conduit rigide on provoque des débordements incontrolables; nous savons aussi que partout dans le monde, les états dirigistes ont conduit souvent à une dictature masquée. Mais ne nous leurrons pas; comme je l'ai répété sans cesse pendant la campagne, voilà des années que tous, d'une manière ou d'une autre, de l'Etat à chacun d'entre nous, nous vivons à crédit au dessus de nos moyens;il fallait bien que celà cesse un jour. Nous y sommes; cette crise inaugure une autre façon de vivre, elle sera longue et difficile, quelque soit la qualité des mesures et des réformes entreprises ( et qu'il ne faut surtout pas interrompre); nous allons tous en pâtir . Je crois qu'il faut maintenant "penser différement" et j'espère qu'à terme nous en sortirons dans un monde plus juste et meilleur pour nos enfants.

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