samedi 19 octobre 2013

baby loup et autres.

L' affaire de la crèche baby lou n'est pas réglée et j' ai failli dire heureusement car le procureur de la cour d' appel engage à ne pas suivre les avis précédent et donne raison à la direction. Je vous rappelle les faits ; baby loup est une crèche privée qui fonctionne 24 h sur 24 à la satisfaction générale et avec des enfants de toute origine dans un quartier difficile jusqu'au moment où une employée décide de porter son voile au travail malgré le interdiction de la direction et le règlement intérieur. Mise à pied, elle porte plainte pour discrimination religieuse et finit ( pour le moment ) par gagner, obtenant sa réintégration .
malheureusement les premières instances judiciaires lui ont donné raison au motif que la crèche était  privée et non publique et que pour celà la loi ne pouvait s' appliquer.
A mon sens c'est oublier les bases élémentaires du principe de laïcité. Qu'on ait une croyance, une religion, ou qu'on en ait pas, cela relève exclusivement du domaine privé et ne doit en aucun cas faire l'objet de prosélytisme au risque de gêner autrui. La laïcité, valeur positive s'il en est, est faite pour permettre à chacun de croire ou non mais toujours dans le respect d' abord des lois de la république et dans le respect de la liberté des autres.
Pour mémoire, les  conditions de travail à baby loup devenant de plus en plus difficiles ( ils ont reçu des menaces me semble t'il) la crèche a été obligée de changer de quartier; où donc est la républiue dans tout celà ?
Autre affaire, cette lycéenne renvoyée dans son pays ( enfin c'est ce qu'on croyait) avec sa famille au grand dam de quelques uns.
Les faits, situation irrégulière de la famille depuis plusieurs années, refus de toutes les autorités et instances compétentes d' acorder un droit d' asile, mensonges du père sur les origines des enfants, père connu pour être violent ( mains courantes)et n' avoir jamais voulu travailler, etc etc...je ne vois pas pourquoi l' Etat français devrait faire revenir cette famille même si je conçois le désarroi de l' adolescente et comprend tout autant son désir de revenir en France. On peut à la rigueur reprocher le moment mais pas le fond de l'intervention et il me parait curieux de reprocher au ministre de l'intérieur d' appliquer la loi. Si lui ne le fait pas , qui le fera? N'en déplaise à la compagne du président qui vient de s'exprimer sur le sujet en semblant regretter qu'il n' y ait pas une sorte de droit d' asile dans les écoles d' aujourd'hui comme dans les églises du moyen âge.
Que la France puisse être terre d' asile politique justifié, je le souhaite volontiers; mais je ne crois pas qu'elle doive avoir vocation à être terre d' asile économique!
Je pense aussi qu'il y a nécéssité à une politique d' immigration, notre pays en a besoin; mais alors immigration régulée en fonction de ces besoins mêmes.

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