Bien sur, j'étais comme les autres années aux vendanges de l'histoire à Chusclan. Soleil, stands, animations, public au rendez-vous, tout était bien là pour un succès mérité. Bravo aux organisateurs et à tous les bénévoles; ces journées sont décidément incontournables et devenues majeures dans les animations du début d'Automne.
Les discours officiels ont repris le thème de la crise de la viticulture dont nous savons tous qu'elle est majeure et plonge nombre de viticulteurs dans la détresse morale et financière.
J'ai vécu une crise équivalente il y a lontemps. Avant sa retraite, mon père élevait des moutons en Limousin. La crise a été effrayante là aussi; moutons venus d'ailleurs, vente au boucher au même prix que 7 ans avant, désertification et le pire pour un agriculteur, prime pour ne pas cultiver et laisser des jachères!
Mais aujourd'hui, à Chusclan, j'ai entendu deux sortes de discours.
Ceux du conseiller régional et du conseiller général qui ont parlé de défendre la viticulture.
Celui de Jean Marc Roubaud, notre député qui a parlé lui de faire la promotion de la viticulture.
La crise n'est ni de droite, ni de gauche, qu'on ne me fasse pas dire ce que je n'ai pas dit; pourtant il me semble que cette seconde attitude est bien plus positive et bien plus porteuse d'espoir pour tous ceux qui ne veulent que vivre d'un travail dont ils sont fiers.
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