Interrogations...

Depuis 15 jours, l'actualité est riche et peut être tellement source de réflexion qu'il faudrait presque actualiser ce blog tous les jours!
Je veux par exemple parler de "l' affaire" Frédéric Mitterand. Je n'ai pas lu ( et pas vraiment envie de lire) le livre de notre ministre de la culture et il n'y a dans mon esprit aucune confusion entre homosexualité et pédophilie; mais , et en refusant toute condamnation sans preuve, je dois avouer être très mal à l'aise à propos de cette histoire. Ne disait-on pas autrefois que même la femme de Cesar devait être insoupçonnable? Chacun de nous peut avoir des ombres dans son passé mais certaines me semblent être incompatibles avec des fonctions de cette importance, ne serait-ce que sur l'existence d'un doute.
Parlons aussi de Roman Polanski; là, je ne comprends pas. Les faits, oh combien condamnables! datent de plus de 30 ans, la victime elle-même a retiré sa plainte et plusieurs fois exprimé le souhait d'oublier tout celà; Roman Polanski vit parfois tranquillement dans un chalet en Suisse sans avoir été inquiété et tout à coup il est arrêté pendant une remise de prix d'un festival de cinéma. Même si, évidemment, je condamne ce qu'il a fait et le fait qu'il ait fui la justice de son pays autrefois, je crois nécessaire de m'interroger sur les raisons véritables qui ont déclenché cette interpellation subite.
Fait d'actualité encore.
Je lisais récemment qu'un club amateur de football refusait de participer à un match en arguant de la confession musulmane de ses membres et de l'affichage gay de l'équipe adverse. Cela se passe à Créteil ; mais j'apprends qu'ils ont changé d'avis et que le match va avoir lieu .
Religion et vie sexuelle sont du domaine strictement privé et je m'inquiète des dérives communautaires qu'un pareil comportement, pour chacune des deux équipes, pourrait indiquer.

Continuons le tour de l'actualité, plus politique cette fois. Pour une fois, je suis d'accord avec Alain Juppé. Cette réforme ou plutot cette suppression de la taxe professionnelle me parait bizarrement engagée et peu claire. Par quoi sera t'elle remplacée? Je ne l'ai pas encore compris et je suppose que je ne suis pas le seul! Pour l'expliquer si mal, ses concepteurs l'ont ils bien préparée, et conçue?
Puisque nous parlons d'Alain Juppé, même si, comme médecin, je n'ai pas partagé ses réformes, je lui reconnais volontiers une vraie stature d'homme d' Etat et c'est probablementun vrai gachis qu'il ait du partir en servant de fusible. J'ai du respect pour cette fidélité!

Politique locale maintenant; je vois dans la presse l'importance des cessions immobilières que fait l'équipe municipale en place. Manque d'argent ( 509000 € vont rentrer dans les caisses et faciliter l'équilibre d'un budget en difficulté) ou manque d'idée sur ce qui pourrait être fait? A noter que certes il y a des travaux à prévoir, mais que le moins qu'on puisse dire c'est que les prix ne paraissent pas excessifs!
Et puis attention danger, c'est facile de vendre son patrimoine mais cela ne marche qu'une fois.

Quelques activités personnelles enfin. Jeudi, j'ai écouté à l' Académie de Lascours une passionnante conférence sur les soldats du midi en Aout 1914 ( en particulier le 55ème RI de Pont Saint Esprit) Ils ont été accusés de lacheté; la vérité historique est bien différente.
Ce matin, j'ai représenté Saint Pons Patrimoine à l'assemblée de la fédération départementale; la réunion avait lieu au temple de Bouquet. Le lieu est splendide et on comprend mieux pourquoi Jean Cavalier avait trouvé un refuge près de là et pourquoi les soldats du Roi avaient peur de s'engager dans la zone du Mont Bouquet.

Enfin , bien sur, je vous engage tous à participer aux 11émes vendanges de l'histoire à Chusclan; comme toujours ce sera une belle journée.
Voilà quelques notes et réflexions .

Peut-être, comme on me l'a demandé récemment, allez vous me demander vous aussi, pourquoi je ne parle pas de notre conseiller général? C'est une bonne question; la réponse est que je n'ai pas encore trouvé ce qu' au milieu de ses multiples activités, il faisait pour notre canton.

A bientôt.