jeudi 28 octobre 2010

Georges Frèche, syndicats

Un mot d'abord à propos de G.Frèche. Bien sur je ne partageais pas l'essentiel de ses idées et encore moins de son comportement qui était celui d'un tyran au sens vrai du terme . Je dois lui reconnaitre néanmoins une forte personnalité souvent visionnaire et une grande culture. Dommage que celà ait été gâché par une sorte de mégalomanie importante au point de vouloir changer le nom de la région. Dommage aussi que pour lui le Languedoc Roussillon ait donné parfois l'impression de s'arrêter à 20 Km de Montpellier. Quiqu'il en soit, l'oeuvre a été importante et c'est celà l'essentiel; très probablement, son successeur, quel qu'il soit, va nous paraitre bien petit.
Un mot à propos des syndicats. Je crois, comme je l'ai déjà dit et écrit, qu'il n'y a pas de démocratie sans syndicat. Mais je crois tout autant que celà donne des responsabilités intellectuelles et morales aux dirigeants de ces syndicats.
J' ai entendu ce matin sur une chaine de radio nationale le dirigeant de FOà propos des retraites et je voudrais le citer exactement: " on demande aux salariés de travailler plus longtemps mais ce n'est pas à eux de payer les conséquences de la crise financière". Qui pourrait croire que la crise des retraites et le gouffre financier que celà représente datent de la crise financière ? Il s'agit là à mon sens d'un bien pauvre raisonnement et d'une malhonnêteté intellectuelle qui ne grandit pas son auteur probablement à court d'arguments réels. Nous connaissons tous l'ancienneté du problème; il suffit de demander à Monsieur Jospin, lui qui a fait faire plusieurs rapports sur la question en se gardant bien d'agir davantage.
Je me réjouis que le gouvernement et le président aient tenu le coup; cette réforme était nécessaire et même si elle est probablement insuffisante,elle va participer à sauver un régime par répartition auquel nous tenons tous.

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